- Faire preuve d'une plus grande flexibilité(notamment sur la gestion des horaires)
- Mise en place de bonnes politiques de cybersécurité
On entend beaucoup parler de ces différentes tendances sur les réseaux sociaux. Ayant pris d’assaut LinkedIn et Twitter, ces anglicismes désignent pourtant des situations bien réelles en entreprise.
Compliqué de suivre et de s’y retrouver, n’est-ce pas ? Nos experts Anywr, spécialisés dans le recrutement et les domaines des RH, vous ont préparé un petit guide pour que ces phénomènes n’aient plus aucun secret pour vous !
Traduisez cet anglicisme et vous aurez : « Démission silencieuse ».
En effet, les collaborateurs adeptes du Quiet quitting restent à leurs postes dans les entreprises mais se contentent de faire le strict minimum. C’est une tendance qui touche les jeunes la plupart du temps, ils veulent agir selon leur salaire (“act your wage”).
Le saviez-vous ? Selon une étude de Gallup, 94% des salariés ne sont pas ou peu engagés (avec 25% d’entre eux qui sont complètement désengagés). Le désengagement mène généralement au Quiet quitting.
Ce phénomène ne touche pas tout le monde et toutes les entreprises de la même manière. Néanmoins, cette attitude affecte en particulier la marque employeur.
Les solutions pour l’éviter sont, en théorie, très simples :
Le Quiet hiring désigne une entreprise qui profite des compétences dont elle dispose en interne pour ne pas avoir à recruter. L’employeur va privilégier les salariés qui ont tendance à aller au-delà de leur fiche de poste.
Ce moyen de recrutement entraîne principalement une baisse du nombre de candidats.
Néanmoins, l’entreprise embauchera quelqu'un de confiance pour le poste puisque le salarié travaillera déjà pour elle.
Cette expression désigne des salariés qui sont prêts à quitter leur emploi parce que leurs valeurs ne s’alignent pas avec celles de l’entreprise.
Le saviez-vous ? 23% des Français âgés de 20 à 29 ans placent « l’impact climatique » en tête de leur priorité lors d’une recherche d’emploi.
Les entreprises qui n’ont pas développé une véritable stratégie de « responsabilités environnementales et sociales » auront un retard, par rapport aux autres entreprises, compliqué à compenser dans la guerre des Talents.
Cette expression désigne le fait de postuler à un grand nombre d’emploi poussé par envie de quitter son travail.
Le Rage applying est un symptôme d’un environnement de travail qui n'est pas stable. C’est une réponse protestataire des collaborateurs contre leurs conditions de travail.
Certaines politiques internes se développent, comme :
C’est une “pratique” que les candidats ou l’entreprise utilisent en ne répondant subitement plus aux communications de l’autre.
Le saviez-vous ?
Selon une étude d'Indeed USA de 2019, 83% des recruteurs se sont déjà fait ghoster et 46% des candidats ont cessé de répondre aux recruteurs ou aux managers.
A l’inverse, selon une étude de Greenhouse Software, 75% des candidats ont déjà été ghostés après un entretien.
Le Ghosting mène à une perte de temps pour l’entreprise et à une désorganisation du processus de recrutement. Aussi, le Ghosting peut entraîner des coûts financiers supplémentaires pour l’entreprise si elle doit relancer une campagne de recrutement.
Le Workation (ou pour nos amis québécois, le “tracances”) est un néologisme formé des mots “work” et “vacation”. Il désigne le travail depuis son lieu de vacances.
C’est une pratique qui peut empiéter sur la vie privée et la vie professionnelle et qui n’est pas adaptée à tout le monde.
Le Nomadisme professionnel désigne les personnes qui font leur travail en dehors des locaux de leur entreprise.
Le Nomadisme peut conduire à une amélioration de la productivité puisque le télétravail peut favoriser une meilleure concentration. Cependant, c’est aussi un vrai défi de communication et de travail d'équipe entre les collaborateurs.
Un Employé boomerang est un salarié qui a démissionné de l’entreprise et qui revient quelque temps plus tard.
Un ancien salarié s’intégrera et s’adaptera plus rapidement et facilement. C’est aussi rassurant puisque l’organisation connaît déjà son profil et ses capacités.
Reprendre un employé qui est parti peut aussi redorer l’image de l’entreprise et celle de la marque employeur.
Les Employés boomerang peuvent être perçus comme moins engagés sur le long terme dans l’entreprise. Ils auront aussi besoin d’un temps de réadaptation pour se familiariser avec les changements organisationnels. De plus, si un Employé boomerang est parti en raison d’une mauvaise expérience, il peut apporter une influence négative à son retour.
Le Slashingdésigne l’occupation simultanée de plusieurs emplois par une seule personne.
Le saviez-vous ? Selon un rapport du salon SME, plus de 25% des Français sont des Slashers et parmi eux 32% sont des indépendants.
Les employés Slashers sont généralement polyvalents et sont très flexibles. Ils peuvent participer à la réduction des coûts et des délais et ouverts au changement.
Le Slashing peut conduire à un licenciement massif, de nombreuses démissions ou à une dégradation du climat social due au stress et à la responsabilité supplémentaire. Sur le long terme, la satisfaction et l’engagement des employés peuvent diminuer.
Le Job crafting désigne la façon qu’a un salarié de prendre des initiatives pour améliorer sa façon de travailler, quitte à sortir un peu des limites de sa fiche de poste.
Le collaborateur personnalise son expérience, se faisant, il aide l’entreprise à évoluer et changer. Le Job crafting est extrêmement bénéfique puisqu’un salarié satisfait de son travail est plus engagé.
C’est un concept de management qui ne marche pas pour tout le monde. C’est un comportement spécifique à chacun. L’employé se retrouve seul dans son travail.
Le Job sharing désigne une pratique ou deux ou plusieurs employés se partagent un même poste à temps plein en répartissant les heures et les responsabilités.
Partager un même poste peut être très bénéfique pour l'équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle des collaborateurs. Aussi, ce système permet d’assurer une continuité du service, d’avoir toujours quelqu’un de disponible pour assumer le poste. De plus, il permet d’avoir deux personnes avec des compétences bien distinctes sur un même poste qui peuvent avancer simultanément.
La répartition des heures et des tâches peut être inégale. Si les employés ont des compétences trop distinctes, un sujet peut prendre du retard si l’un des deux ne le comprend pas. De plus, un sentiment de compétition peut se développer.
Un Ghostwriter est une personne qui écrit du contenu pour une entreprise sans se faire créditer. Par exemple, une personne qui écrirait un post LinkedIn à la place d’un CEO d’entreprise afin de faire croître sa notoriété.
Utiliser des Ghostwriters permet à l’entreprise d’avoir du contenu de qualité, de se libérer du temps et d’avoir une ligne directrice cohérente. De plus, elle pourra voir sa productivité et sa notoriété augmenter.
Cependant, le Ghostwriting mène à un manque de transparence envers le public et peut entraîner une perte de confiance envers l’entreprise. On peut citer la perte de connexion avec la communauté et la perte d’authenticité.